Traverser les vallées sombres de la vie appuyé sur Jésus

Ce message a pour point de départ une parole reçue de la part du Seigneur que voici : « Tu aimerais que ta vie soit lisse, sans aspérités ». Et je voyais une ligne, comme un chemin avec des creux, des vallées sombres.
Et le Seigneur posait la question « Comment regardes-tu ces vallées ? Est-ce qu’elles sont des vallées sombres qui demeurent toute ta vie des vallées sombres ou sont-elles pour toi un moyen de voir ma grâce se manifester dans ta vie ? »

C’est une grande question à laquelle nous avons tous à répondre. Nous rencontrons tous des vallées sombres dans nos vies.
La vie, tout comme cette parole, nous confronte. Comment appréhendons nous notre vie, comment appréhendons nous ces vallées sombres que nous rencontrons ? Cela nous interroge sur nous-mêmes et sur le point de vue que nous avons sur ces vallées.

C’est une question de vision, de compréhension et d’acceptation. __________________

Paul disait cela :

2 Corinthiens 12.10 : « C’est pourquoi je prends plaisir dans les infirmités, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses pour Christ : car quand je suis faible, alors je suis fort ».

Celui qui est fort dans le royaume de Dieu est toujours le faible ; le faible qui a très bien compris sa faiblesse, mais qui accepte d’être fort par la grâce de Dieu ; rendant toujours gloire à Dieu.

Lorsque nous lisons les béatitudes de Matthieu 5, des versets 1 à 12, tous les « bienheureux » de ce passage sont des « faibles ». Les affligés, les débonnaires, ceux qui ont faim, les miséricordieux, ceux qui procurent la paix… sont des faibles aux yeux du monde.

Ne pas se venger et laisser la justice à Dieu est vu comme faible aux yeux du monde ; pardonner est une marque de faiblesse, alors que c’est l’essence même de l’évangile ! La puissance de la croix réside dans le pardon.

Cela aussi est une question de point de vue.

J’aimerais que nous lisions deux passages :

1- Actes 8.33 : « Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre. »

Nous rencontrons deux fois le même mot grec dans ce passage : « airo » = transporter, enlever, retrancher.

La vie de Jésus a été retranchée de la terre, il a été humilié, battu, crucifié, rabaissé… Mais, dans son humiliation, son jugement a lui aussi été retranché, enlevé, transporté. Les hommes l’ont retranché, mais Dieu le Père a enlevé son jugement.

2- Esaïe 53.1 à 5 : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »

Jésus a pris notre châtiment sur lui, mais puisqu’il n’a jamais ni douté de l’amour du Père ni contesté mais est resté fidèle, ce châtiment a été ôté de dessus lui. Il en a été libéré et il n’a pas pu l’asservir. Il a emmené avec lui ce châtiment dans la mort, mais est ressuscité libre, sans ce châtiment.

Dans ces deux passages, nous voyons deux mystères de Dieu qu’il nous faut comprendre :


Esaïe 53.1 : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? »
 


Jésus est un mystère pour les hommes. Qui a reconnu qu’en Jésus le Père agissait par sa main droite ? Je ne parle pas des miracles et des guérisons, je ne parle pas de l’autorité de sa parole, même si ces choses témoignent de qui est Jésus.


Mais qui a été capable de reconnaître que la main du Père agissait dans la vie de son Fils à travers son humiliation ? 

Qui a été capable de reconnaître, à travers ce chemin d’humiliation, que la main du Père agissait dans la vie de son Fils ? Ce chemin n’était pas un chemin que les hommes considéreraient bon de la part d’un père pour leur fils : l’humiliation, le rejet, le mépris… Quel père peut désirer cela pour son fils ?


Qui a été capable de reconnaître qu’à travers cette vie qui ne rendait pas le mal pour le mal, qui acceptait l’humiliation, agissait le bras droit, la main forte de Dieu ?


Nous pouvons facilement le reconnaître à travers des œuvres de puissance, à travers des paroles d’autorité, mais à travers une vie d’humiliation, qui a été capable de le reconnaître ?


C’est pourtant, et certainement, la plus forte et la plus puissante œuvre que Jésus a accompli. Il peut y avoir toutes les délivrances, toutes les guérisons, les plus belles prédications, sans cette acceptation de l’humiliation de la part de Jésus nous ne serions pas sauvés. 


Qui est capable de comprendre et accepter cela ?
 


Actes 8.33 : « Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre. »
 


Jésus a été retranché de la terre sans avoir d’enfant, sans postérité naturelle. Alors, qui peut raconter sa postérité ? Qui peut en parler ?


Pour parler de cette postérité il faut en faire partie ; il faut avoir compris qu’il s’agit d’une postérité spirituelle. Nous en faisons partie et pouvons donc en parler ; mais c’est un mystère pour ceux qui n’en font pas partie. 


Mais le mot traduit par « dépeindre » va plus loin qu’une simple connaissance partielle. Il veut dire « raconter, déclarer » ; « décrire une histoire dans sa totalité, du début à la fin ». 


Qui peut rapporter fidèlement l’histoire de Jésus, du début à la fin, si ce n’est celui qui connaît cette histoire dans sa globalité ? Ils étaient nombreux à assister à la vie de Jésus au début ; ils l’étaient beaucoup moins au pied de la croix lorsqu’il a été crucifié. Où était la foule à ce moment là ?


Beaucoup étaient prêts à voir les miracles et les guérisons, et même à entendre ses paroles d’autorité (bien que certains l’aient quitté à un moment donné) ; mais ils étaient très peu au pied de la croix lorsque Jésus a été crucifié.

Jésus a accepté l’humiliation car il regardait à la postérité. Il a accepté l’humiliation car il regardait la possibilité qu’elle donnait au Père de manifester sa grâce. L’humiliation de Jésus a permis au Père de manifester sa grâce.

Et Jésus s’est réjouit du fruit que cela allait engendrer. Ce fruit c’est nous, cette postérité c’est nous ! Jésus a accepté l’humiliation ; il ne l’a pas recherchée mais l’a acceptée car il savait ce qu’elle allait produire.

L’Eglise est le fruit de l’obéissance, mais de l’humiliation du Seigneur Jésus ; sans cette acceptation de l’humiliation, le fruit ne serait jamais venu.

Et le Seigneur désire que son Eglise continue le travail et porte également du fruit. Et pour porter du fruit, elle doit accepter d’être trouvée victorieuse dans le chemin qu’il met devant elle. Etre trouvé vainqueur est premièrement une acceptation personnelle de mourir à soi-même pour grandir dans les voies du Seigneur.

Je ne suis pas vainqueur car je fais de grandes œuvres, des œuvres puissantes.
Si je fais les œuvres que le Seigneur a préparées à l’avance dans ma vie c’est très bien et je suis utile dans ce domaine à mon maître.

Je ne suis pas vainqueur car je prêche l’évangile.
Je ne suis pas vainqueur car je prêche devant vous : si le Seigneur attend cela de moi je fais bien de le faire et j’espère le faire avec la grâce de Dieu ; mais cela ne fait pas forcément de moi une personne victorieuse dans tous les domaines de ma vie.

Le chemin que le Seigneur a pour chacun d’entre nous n’est pas seulement lié au service mais aussi à l’oeuvre qu’il fait en nous. C’est pour cela que nous pouvons faire plein d’oeuvres pour le Seigneur et être complètement à côté du chemin.

Ce qui fait de moi un vainqueur est premièrement accepter de mourir à moi-même pour grandir dans les voies du Seigneur.

Le Seigneur ne nous a jamais rien caché. Rapidement il va dire aux disciples :

« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive ». (Mathieu 16.24)

D’abord réfléchir : est-ce que j’ai compris l’engagement que cela était ? Est-ce que j’ai compris qu’il va falloir renoncer à moi-même ? Alors, si j’ai accepté de renoncer à moi-même, je vais pouvoir porter ma croix et ensuite le suivre. Et seulement à ce moment là le suivre.

Nous pouvons passer toute notre vie chrétienne dans une illusion et s’inventer plein de choses. Nous pouvons fréquenter les assemblées dès notre plus tendre enfance jusqu’à notre mort et s’inventer des choses. Mais s’inventer des choses n’est pas suivre Jésus.

Le Seigneur est très concret dans ce qu’il désire pour nos vies et dans ce qu’il nous demande.

Jean 12.26 : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. »

« là aussi sera mon serviteur ». Le serviteur suit son maître là où il va. Je suis dans le même cas que vous, et comme vous, j’apprends à accepter et à faire de sa volonté ma volonté. Mais lorsque nous aimons le maître, nous acceptons de nous humilier et apprenons à aimer ce qu’il aime.

Ce qui doit nous encourager est que, si nous suivons Jésus, c’est qu’il est devant nous. Et lorsque l’opposition vient, la persécution vient, la confrontation vient, le premier à prendre les coups est le Seigneur.

Lorsque quelqu’un dit du mal ou agit mal envers un frère ou une soeur qui est en train de faire ce que le Seigneur lui demande, le premier auquel il touche c’est le Seigneur. Je ne dis pas ça pour faire peur ou pour intimider, mais cela doit nous amener à réfléchir. Car tout homme et toute femme aura à rendre compte de ces choses devant son Seigneur.

Le chemin du Seigneur est clair. Si vous ne vous en rappelez pas, je vous invite à relire Philippiens 2 ; vous y voyez tout ce que le Seigneur a du accepter pour que nous soyons cette postérité qui se tient devant lui aujourd’hui.

Nous ne pouvons pas servir le Seigneur sans faire des choix clairs dans nos vies. Mais réjouissons-nous, le Seigneur a vaincu pour nous rendre capables de faire les bons choix et que nous soyons capables de marcher dedans !

J’aimerais que nous regardions encore un passage :

2 Samuel 23.1 à 5 : « Voici les dernières paroles de David. Parole de David, fils d’Isaï, Parole de l’homme haut placé, De l’oint du Dieu de Jacob, Du chantre agréable d’Israël. L’esprit de l’Éternel parle par moi, Et sa parole est sur ma langue. Le Dieu d’Israël a parlé, Le rocher d’Israël m’a dit: Celui qui règne parmi les hommes avec justice, Celui qui règne dans la crainte de Dieu, Est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille Et que la matinée est sans nuages; Ses rayons après la pluie font sortir de terre la verdure. N’en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu, Puisqu’il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité? Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs ? »

Ce passage est reconnu pour être difficile à traduire. Nous venons de lire la version Second, mais en effet, si vous lisez la version Darby, vous voyez quelque chose d’assez différent.

Nous y reviendrons après mais, tout d’abord, il est important de dire que ce passage nous présente les dernières paroles de David. C’est un peu comme un résumé, une conclusion de ce qu’il a appris tout au long de sa vie avec Dieu. Quand nous connaissons la vie de conquêtes et de victoires qu’il a eu nous pouvons aisément affirmer que nous avons beaucoup de choses à apprendre de cette déclaration.

Il est intéressant de noter que, lors du chapitre précédent, il nous est présenté un cantique de David, ainsi introduit :

« Et David adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, le jour où l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül ». (2 Samuel 22.1)

Nous avons donc ce cantique de victoire, de délivrance, affirmant que Dieu a délivré David de tous ses ennemis, et tout de suite après ce chapitre 23. Cela n’est pas pour rien qu’ils se suivent.

Revenons au chapitre 23.

Tout d’abord, au verset 1, David se présente, avant tout, comme le fils d’Isaï. Ce n’est pas non plus pour rien dans ce contexte. Savez-vous ce que signifie Isaï ? « Je possède ». David se présente, après avoir déclaré que Dieu l’a délivré de tous ses ennemis, comme le fils de celui qui s’appelle « Je possède ». Il déclare alors, puisque Dieu l’a délivré de tous ses ennemis, que lui aussi possède. Que possède-t-il ? Il possède sa vie, il possède son coeur, son âme ; car Dieu l’a délivré de tous ses ennemis !

Jésus est également présenté comme la descendance d’Isaï :

Esaïe 11.1 : « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines ».

Jésus est un rameau, un rejeton, une branche issue d’Isaï. Mais, bien que décrit comme la descendance d’Isaï, Jésus était avant lui ; Jésus était avant David, avant Isaï, avant Abraham, avant toutes choses. Toutes choses ont été créées en lui.

D’ailleurs, toujours dans Esaïe, au verset 11, il nous est à nouveau parlé du « rejeton d’Isaï », mais cette fois-ci le mot signifie « racine, fondement ».

Cela a été écrit pour que nous comprenions que Jésus est celui qui possède. Jésus a possédé son coeur, possédé son âme, possédé sa vie jusqu’au bout. Et Satan n’a pas réussi à le dévier, la croix n’y a rien changé. Jesus a possédé sa vie, dans la volonté du Père, par amour pour le Père et par amour pour nous.

C’est pour cela qu’il y a eu un résultat, c’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui. Sans cette acceptation, cette vie, cette âme qu’il a réussi à posséder, il n’y aurait pas ce fruit.

Jésus a été au bout du chemin, mais il y a été victorieux et non pas asservi par l’ennemi.

Si tu es né de nouveau, Jésus, la racine, le fondement qui « possède », est en toi. Et puisque cette racine est en toi, il peut et veut faire germer, fleurir ta vie, ton âme.

Ta vie appartient à Jésus, ton coeur appartient à Jésus, ton âme appartient à Jésus, tes pensées appartiennent à Jésus. Mais pour vivre cette abondance en Jésus, tu dois y engager tout ton coeur, toute ton âme, toute ta force, toutes tes pensées. Tu dois y engager tout ton être !

Il ne peut pas y avoir de résurrection sans mort ! Vous ne pouvez pas ressusciter si premièrement vous ne mourrez pas.

« Tout est accompli » par Jésus ; mais pour vivre à 100% ce « tout accompli », il faut s’y engager entièrement.

Pierre nous encourage à mettre « tous nos efforts » (2 Pierre 1.5) dans cette recherche. Oui, Christ « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété ». Le Seigneur est fidèle et ne nous appelle pas à quelque chose qu’il n’a pas premièrement accompli. Mais jamais il ne nous a dit que ce serait facile : cette vie, il faut aller la chercher auprès du Seigneur ; il faut marcher, persévérer et tout abandonner.

Je disais que Darby a traduit ce passage de 2 Samuel 23 différemment que Second. Si nous lisons le verset 5, Darby dit

« Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec Dieu, cependant il a établi avec moi une alliance éternelle, à tous égards bien ordonnée et assurée, car c’est là tout mon salut et tout mon plaisir, quoiqu’il ne la fasse pas germer ».

Au début et à la fin de ce verset, dans Second nous avons une affirmation alors que dans Darby nous avons une négation. Cela ne peut pas être plus différent !

Nous n’allons pas prendre le temps d’approfondir cela mais, ce qui est important de comprendre, lorsque nous considérons le contexte général, est que David a bien compris qu’il n’est absolument rien sans cette « racine », sans ce fondement dans sa vie.
Ce roi qui marche dans la lumière, qui vit dans une justice parfaite, il sait très bien que ce n’est pas lui.

David reconnaît sa petitesse, il reconnaît ses erreurs. David a fait des erreurs, sa descendance également a fait des erreurs.

Mais David a combattu le bon combat, il a combattu « les guerres de l’Eternel » (1 Samuel 25.28).
Appuyé sur ce fondement, il va avancer, avancer, avancer, et récupérer ce que l’ennemi avait volé. Et Dieu va faire germer sa vie, il va le délivrer, le guérir et lui faire porter du fruit.

Son alliance avec David était une alliance « éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité » ; et son alliance avec toi est une alliance « éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité », car il a tout donné.

Mais toi, est-ce que tu veux tout donner ? Tout ton coeur, toute ton âme, toute ta force, toute ta pensée ? Et te cacher dans cette alliance ?

Avant d’arriver au printemps, un arbre doit passer par l’automne et perdre ses feuilles ; il doit accepter d’être dépouillé, feuille après feuille. Ensuite il doit accepter d’aller au bout du processus et mourir dans le froid de l’hiver, complètement. Et si il accepte ce travail, alors les bourgeons pourront commencer à arriver et les fleurs pourrons commencer à éclore. Et puisque le fruit est déjà là, alors Dieu pourra l’engager dans un travail, dans la chaleur de l’été. Et les hommes pourront manger son fruit, se rafraîchir, se délecter à ses côtés.

Il en a besoin pour son royaume. C’est ce que le Seigneur désire pour chacun d’entre nous : que nous soyons des arbres qui portent du fruit pour son nom, pour sa gloire.

Ce dont les hommes et les femmes qui ont faim et soif ont besoin, c’est de pouvoir cueillir les fruits que tu portes et se nourrir, boire à tes côtés, voir la vie de Christ en toi et avoir envie de connaître l’évangile et s’engager afin d’eux aussi porter du fruit pour le royaume de Dieu.

Ce que Dieu veut c’est votre coeur. Vous avez raison de vous attacher à une assemblée locale ; il est totalement impossible de grandir correctement sans assemblée locale. Mais, plus que faire partie d’une assemblée locale, ce que Dieu veut c’est votre coeur, c’est votre vie entière.

C’est cette vie donnée, abandonnée qui va porter du fruit. Et c’est premièrement ce fruit que le Seigneur va utiliser.

Est-ce que tu es prêt à mourir pour ressusciter et porter du fruit ? Ou est-ce qu’il y a des domaines de ta vie pour lesquels tu dis au Seigneur « ça, et ça, et ça… je ne te les donne pas, et je ne veux pas que tu y touche ».

« si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». (Jean 12.24).

Une meilleure traduction dit « à moins que le grain de blé ne tombe à terre et ne meurt… » (NKJV). Tomber à terre est s’humilier, mourir est accepter d’aller au bout du processus.

Si nous voulons porter du fruit, il nous faut, parfois, accepter d’aller dans la vallée de l’ombre de la mort ; mais d’y aller avec confiance, avec foi, même si nous ne comprenons pas. Il est normal de ne pas comprendre et de ne pas voir si nous sommes dans le noir. Mais, par la foi, si nous sommes fidèles, nous savons que Dieu fera briller la lumière.

Car notre vie est dans sa main, car il a fait avec nous une alliance « éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité ».

Christ bâti sur ce qu’il a lui-même construit. Il est l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. Quel est le fondement de ma vie ? Christ, la racine, le fondement, est en chacun des enfants de Dieu. Mais il faut faire de la place à ce fondement ; il faut nettoyer afin qu’il soit visible et que Christ puisse bâtir sur ce fondement.

Que nous puissions lui faire de la place afin qu’il puisse bâtir.