Ma volonté engagée dans la grâce
Récemment je lisais une étude Robert Ewing dans laquelle j’ai noté une phrase : « Un berger qui est à la tête de la direction interpelle la volonté d’un individu, par contre le docteur interpelle son intellect ».
J’ai réfléchi sur cette phrase et ne sais pas si j’ai compris ce qu’il voulait dire ; mais elle m’a fait réfléchir.
Si nous nous permettons de faire une comparaison entre la loi et la grâce ; la loi que l’on pourrait identifier au docteur, la loi qui est l’ombre des choses à venir cherche à interpeller notre volonté en s’adressant premièrement à notre intellect.
Il y a dans la loi plein de symboles, plein de choses cachées qu’il nous va falloir comprendre avec notre intellect ou par révélation pour nous amener à engager notre volonté.
Deutéronome 6.4 à 9 : « Écoute, Israël! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes ».
Le but de la loi était d’engager l’homme à aimer Dieu et à s’attacher à lui. Mais la loi est sans force et l’homme en a fait des préceptes. Ils sont restés captifs de leur intellect car la grâce ne coulait pas dans leur vie pour les amener plus loin.
Quelle différence avec la grâce que Jésus, le bon berger, le bon pasteur est venu apporter. Lisons ce qu’a dit ce berger :
Hébreux 10.5 à 9 : « C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), il dit ensuite: Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde ».
« Alors j’ai dit: Voici, je viens, Pour faire, ô Dieu, ta volonté ». Je suis venu pour être en action dans, pour marcher dans ta volonté.
La grâce de Dieu est venue pour accomplir ce que la loi ne pouvait pas accomplir. Mais n’oublions pas une chose : pour que la grâce soit pleinement active en nous, il nous faut y engager notre volonté. C’est notre volonté engagée avec la grâce de Dieu qui nous fait avancer.
Tant que mon coeur dit « je ne veux pas », la grâce de Dieu ne peut pas m’emmener plus loin. Tant que je me raidi, tant que je me durci, j’empêche la grâce de Dieu d’agir pleinement dans ma vie. Je me prive de l’action pleine et entière de la grâce de Dieu dans ma vie (bien qu’elle soit néanmoins présente et active dans ma vie).
Mais la grâce de Dieu est venue avec tant d’abondance, que même si je n’ai pas envie d’avancer, même si je n’ai pas envie de marcher dans la volonté de Dieu, je peux lui demander d’avoir envie.
La grâce nous donne la capacité d’engager notre volonté dans la volonté de Dieu.
Ce matin j’aimerais parler de la grâce de Dieu et de ma volonté en rapport avec cette grâce.
Jésus va dire « Je suis venu pour faire ta volonté ». C’est un engagement dans la volonté du Père. C’est ma volonté engagée à faire la volonté du Père.
Philippiens 2.12,13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir ».
Oui le Seigneur produit en nous « le vouloir et le faire » ; mais il ne faut pas enlever ce qui est dit avant : « travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ».
Il y a une volonté engagée à marcher avec la grâce de Dieu !
Ces deux versets mettent magnifiquement en lumière la part de l’homme et la part de Dieu. N’oublions pas qu’ils viennent comme encouragement suite à ce passage décrivant comment Christ s’est humilié pour continuellement obéir au Père et marcher dans sa volonté.
La grâce de Dieu n’est pas incompatible avec mon engagement, mon sérieux ; Paul nous dit d’ailleurs tout le contraire dans ce passage.
Plus je comprends cette grâce et plus je comprends que le Seigneur est disposé à répandre sa grâce dans ma vie, plus je vais respecter cette grâce et accepter de m’humilier, accepter de m’engager avec lui afin qu’il puisse la répandre sans barrière dans ma vie. C’est ainsi que le Seigneur peut agir et me faire aller plus loin.
Lorsque le chrétien est prêt à mettre sa vie en règle, non pas comme il le désire, mais comme le Seigneur le demande, et que cela devient la priorité de sa vie, alors il permet à la grâce d’agit pleinement dans sa vie ; car elle a déjà été donnée !
2 Chroniques 7.14 : « si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays ».
« s’humilie, prie, et cherche ma face » : tout commence par le fait de s’humilier.
Est-ce que la volonté de Dieu est devenue ma priorité ? La grâce de Dieu n’est pas venue pour me donner
selon ma volonté, mais pour m’aider à marcher dans la sienne de volonté. C’est totalement différent ! Mon coeur est-il entier avec Dieu pour marcher dans sa volonté ?
Le Seigneur n’écoute pas tous ceux qui crient à lui, mais seulement ceux qui cherchent à marcher droitement avec lui et à faire sa volonté. Et plus nous grandissons, plus le Seigneur nous apprend cela.
Jean 15.7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé ».
Qu’est-ce qui peut bien faire en sorte que dans mon coeur je souhaite faire la volonté de Dieu plutôt que la mienne ? Qu’est-ce qui peut bien détrôner ma volonté ? Ce moi ?
Il y a un chemin que, malheureusement, nous sommes tous parfois amenés à emprunter, ce chemin est la souffrance.
Non pas une souffrance qui doit m’amener à demeurer stérile, mais une souffrance qui doit m’amener à m’humilier et à porter davantage de fruit.
Christ lui-même « a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5.8). C’est quelque chose de terrible à dire, mais la souffrance est aussi parfois dans le plan de Dieu pour nous
amener à grandir. Mais elle n’est pas forcément un gage que nous allons grandir.
A travers la souffrance le Seigneur nous fait souvent comprendre les domaines dans lesquels il ne vacillera pas, dans lesquels il ne changera pas, mais dans lesquels nous avons besoin de changer.
Job 36.8 à 12 : « Viennent-ils à tomber dans les chaînes, Sont-ils pris dans les liens de l’adversité, Il leur dénonce leurs oeuvres, Leurs transgressions, leur orgueil; Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l’iniquité. S’ils écoutent et se soumettent, Ils achèvent leurs jours dans le bonheur, Leurs années dans la joie. S’ils n’écoutent pas, ils périssent par le glaive, Ils expirent dans leur aveuglement ».
Dans les moments difficiles, le Seigneur désire nous accompagner dans les cavernes intimes et profondes de nos âmes pour nous en extirper et nous faire vivre avec lui. Il est celui qui est sorti victorieux, vivant du tombeau et il désire que nous expérimentions cette vie !
Pour apprendre à aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme, de toute sa force et de toute sa pensée, il faut parfois être dans des situations où nous allons crier à lui de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre pensée.
Parfois nous ne souhaitons pas tant que cela que le Seigneur nous délivre. Parfois nous crions à Dieu d’un côté et d’un autre côté nous nourrissons en nous encore des choses qui ne cherchent pas tant que cela la délivrance et qui justifient certains raisonnements, certaines excuses, certaines manières de faire ou de penser.
Et lorsque nous sommes ainsi nous ne regardons pas à la grâce de Dieu, nous refusons la grâce de Dieu. Et nous sommes captifs dans nos coeurs, dans nos pensées.
La souffrance est un point pouvant m’empêcher de vivre pleinement dans la grâce de Dieu qui m’a été donnée, l’amertume également. Et il y en a d’autres…
A certains moments de nos vies, pour vivre cette grâce, nous avons besoin de nous tourner encore davantage vers le Seigneur, entièrement, sans retenue vers le Seigneur.
Le Seigneur attend de nous des cœurs entiers ; des cœurs entièrement tournés vers lui.
Lorsque nous lisons Esaïe 58, ce chapitre sur le jeûne agréable à Dieu, nous remarquons que ce que le Seigneur attend, ce ne sont pas des rites, des habitudes, des règles, mais des cœurs entièrement tournés vers lui.
Jeûner c’est d’abord reconnaître son état, sa faiblesse, son insuffisance pour crier à Dieu ! Lire Deutéronome 4.29,30 et Deutéronome 30.1 à 10.
Ce chapitre de Deutéronome 30 nous présente les conditions de la bénédiction et de la malédiction. 3 fois nous y lisons d’être tourné vers Dieu « de tout son coeur et de toute son âme »
Nous y lisons le même type de progression que nous avons vu en Philippiens 2.12,13 : je reviens à Dieu, je le cherche de tout mon coeur et de toute mon âme, alors il circoncit mon coeur, il me fait marcher dans la vérité. Encore une fois nous y voyons la part de l’homme et la part de Dieu.
Il y a dans ce mot « revenir » (šûb en grec) l’idée de repentance et de restauration.
La repentance est le changement de direction par le changement de mentalité. Il y a restauration car je
change de direction pour lui obéir « de tout mon coeur et de toute mon âme ».
Tout à l’heure nous avons lu Hébreux 5.8, que Christ lui-même « a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance
par les choses qu’il a souffertes ».
Mais lisons le verset précédent : verset 7 : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété ».
Christ a été exaucé « à cause de sa piété », car il criait au Père « de tout son coeur et de toute son âme » ! Hébreux 10.22 nous encourage à nous approcher de Dieu « d’un coeur sincère et dans la plénitude de la
foi ». Un « coeur sincère » est un coeur vrai, entier.
Nous devrions demander à Dieu tous les jours un coeur humble désirant marcher dans ses voies et
désirant faire sa volonté.
Ce que Satan veut est qu’au lieu de regarder la grâce de Dieu, vous regardiez encore votre vie passée, vos désirs passés, votre volonté passée, vos attaches passées etc… afin de vous empêcher d’avancer dans la vie de Dieu et de créer des liens dans vos vies.
Deutéronome 30 : « si tu reviens à l’Éternel, ton Dieu, et si tu obéis à sa voix de tout ton coeur et de toute ton âme,… L’Éternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives ».
A la croix, le Seigneur a circoncis nos coeurs afin que nous ayons la vie et que nous marchions dans sa volonté. Alors pourquoi parfois avons nous tant de mal à y marcher ou même à vouloir y marcher ?
Jean 8.36 : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».
Libre d’aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme, de toute sa force et de toute sa pensée. C’est ce que dit Jésus aux juifs qui ont cru en lui. Jésus est venu afin que nous soyons rendus capables d’aimer Dieu d’un amour sincère.
Ai-je envie de passer du temps avec le Seigneur ou est-ce que je me force ? C’est un bon indicateur de l’état de l’ardeur de l’amour porté en moi pour lui.
Souvent nous nous habituons à une certaine lassitude, un train train. Et nous disons « le Seigneur connaît » et nous comptons sur la miséricorde, la bonté du Seigneur. Et nous avons raison de compter sur la bonté du Seigneur.
Mais cette attitude de résignation, de nonchalance spirituelle n’est pas normal ! Et non seulement ce n’est pas normal, mais ce n’est pas comme ça que je vais vivre pleinement la grâce que le Seigneur m’a donné.
La grâce de Dieu n’est pas incompatible avec mon engagement, ma volonté, mon sérieux !
Hébreux 12.15 ne nous dit-il pas que nous pouvons nous « priver de la grâce de Dieu » ? Il faut lire manquer de la grâce de Dieu ou être diminué dans la grâce de Dieu.
Ce passage est pour des chrétiens.
Et encore, en Jacques 4.5, il nous est dit que le Seigneur accorde à ceux qui s’humilient « une grâce plus
excellente ».
Jacques 4.5 à 10 : « Croyez-vous que l’Écriture parle en vain? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera ».
Dieu est tout entier envers nous et il attend de nous des cœurs tout entiers.
En 1 Corinthiens 15.10 Paul va dire : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi ».
Paul était sérieux dans sa vie, dans son travail et il s’engageait à marcher avec cette grâce qu’il avait reçue de Dieu. Et puisqu’il marchait correctement et s’engageait, alors la grâce était pleinement effective dans sa vie.
Quelques versets auparavant, en 1 Corinthiens 14.18, il va dire « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ».
Il est intéressant de lire Paul dire ces choses. Pour ceux qui ont reçu le don du parler en langue, nous pouvons tous parler en langue quand nous voulons ; il n’y a pas besoin d’attendre le dimanche matin ou des situations particulières.
Le parler en langue est donné pour l’édification (construction, restauration) personnelle et je peux l’utiliser comme bon me semble. C’est un don extraordinaire, un cadeau extraordinaire pour m’aider à puiser dans le Seigneur et à marcher avec lui.
Mais j’aimerais poser une question, pour ceux qui parlent en langue, utilisons nous ce don à bon escient ?
Je me rappelle d’une personne, lorsque j’étais en Alsace, lors d’un culte ; le Seigneur me montrait qu’elle se demandait à quoi servait le parler en langue. Pourtant elle parlait en langue ! Pendant le culte il y a eu un temps de parler en langues et, lorsque cette personne a parlé en langue, j’ai vu en vision les lettres des mots qu’elle prononçait. J’ai vu ces lettres grandir, devenir très grandes et former des tours autour de cette personne. Et j’ai vu une armée venir contre elle, des soldats montés sur des chevaux s’avancer en toute halte vers elle. Au moment où elle s’est mise à parler en langue j’ai vu cette armée s’arrêter car elle ne pouvait pas aller plus loin car stoppée par ces tours qui la protégeait.
Alors j’ai pu exprimer ces choses et j’espère que cette personne sait maintenant à quoi lui sert le parler en langue.
Nous pouvons avoir reçu du Seigneur des armes sans absolument savoir à quoi elles nous servent ni savoir comment les utiliser. Il est bien dommage de ne pas profiter pleinement de ce que Dieu nous donne !
Il y a des chrétiens baptisés dans le Saint-Esprit que je n’ai jamais entendu entrer dans le combat, dans l’intercession. L’intercession n’est pas une prière toute gentille, c’est je cherche Dieu et je m’édifice spirituellement et je vais combattre dans les cieux ; car mon ennemi combat dans les cieux.
Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais spirituelles.
Ephésiens 6.11 à 13 : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté ».
2 pierre 1.3 nous dit que « sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, ».
J’aimerais simplement conclure en posant cette question : si le Seigneur nous a donné « tout ce qui contribue à la vie et à la piété », en faisons nous l’objet de toute notre recherche et toute notre attention ?
C’est cela qui fait toute la différence entre celui qui vit dans la grâce de Dieu et celui qui n’y vit pas.
Dans le Psaume 51v12, David va dire « Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me
soutienne ! »
Rappelons-nous que, lorsque nous nous sommes convertis, nous sommes sensés nous être comportés comme ce marchand de Matthieu 13 qui « a trouvé une perle de grand prix ; et est allé vendre tout ce qu’il avait, » pour l’acheter.
Pouvons-nous dire que ceci est vrai ; est-ce que cela s’est réellement passé comme cela ? Et si cela s’est passé comme cela, pouvons-nous dire que c’est encore le cas aujourd’hui ?
Posons nous avec honnêteté cette question et si nous considérons que notre vie a davantage besoin de vivre cette grâce qui nous a été donnée, courons vers lui avec assurance pour nous blottir dans cette grâce et la vivre encore davantage, pleinement.