Un collier d’or autour du cou

Aujourd’hui je voudrais vous parler de deux personnes que nous rencontrons dans la Bible. Il s’agit de deux personnes de la vie desquelles nous pouvons tirer des enseignements car ils ont été intègres dans leur marche avec Dieu, intègres à l’égard des hommes qu’ils ont servi.

Il ne nous est relaté aucun péché concernant ces deux hommes ; il s’agit de Joseph et de Daniel.

Cela ne veut pas dire qu’ils n’aient jamais péché bien entendu, mais le Seigneur tient à ce qu’il ne soit pas mentionné de péché dans leur vie. Il y a forcément une raison pour cela.

Nous pouvons mettre la vie de ces deux hommes en parallèle sur plusieurs points.

Par exemple, tous deux ont vécu exilés pour vivre dans un pays étranger : Joseph car il a été vendu par ses frères, Daniel car il a été déporté en captivité à Babylone pour être au service du roi, parmi les premiers à avoir été déportés.

Tous deux avaient reçu de Dieu la capacité d’interpréter les songes et Dieu a utilisé cette capacité pour les élever et stratégiquement les positionner à une place d’autorité.

Dieu les a utilisés en leur temps, des temps stratégiques et de manière stratégique à travers les dons qu’il leur a donnés afin de participer à l’accomplissement de sa volonté.

Joseph et Daniel sont clairement des vainqueurs au yeux du Seigneur. Mais dans le fait qu’aucun péché ne soit relaté dans leur vie (ce qui ne veut pas dire qu’ils n’aient jamais péché – Daniel va, par exemple, confesser ses péchés et ceux de son peuple en Daniel 9.20) nous pouvons aller encore un peu plus loin dans la symbolique et dire qu’ils représentent la fiancée.

Le Seigneur se prépare une épouse « sans tache, ni ride » (Ephésiens 5.27) et sans péché mentionné dans leur vie, ces deux hommes symbolisent cette fiancée. Et de fait il est intéressant de regarder d’un peu plus près leur vie car nous désirons tous faire partie de cette fiancée.

Joseph et Daniel sont des hommes ayant été accusés à tord, mais ayant été trouvés irréprochables dans leur conduite. Les accusations portées contre eux étaient un prétexte pour les atteindre.

Daniel a été attaqué à cause de sa foi en Dieu. Puisqu’aucune faute n’était trouvée chez lui, puisqu’on ne pouvait lui faire aucun reproche sur les responsabilités qui lui étaient confiées, des hommes ont cherché à l’accuser sur sa foi, sur son intégrité, sur sa fidélité à Dieu et on manigancé un plan afin de porter atteinte à sa vie.

Daniel 6.4 nous dit qu’on n’apercevait chez Daniel « ni faute, ni rien de mauvais » : vous pouvez traduire « faute » par « négligence, relâchement ». Il n’y avait donc aucune négligence, aucun relâchement dans ce qui lui était confié ni corruption ou chose répréhensible ; voilà comment était Daniel.

A cause de sa fidélité à Dieu, une loi va être édictée interdisant aux hommes de louer Dieu, mais Daniel va persévérer dans sa fidélité et cela va lui coûter d’être jeté dans la fosse aux lions.

Joseph lui va vivre une autre expérience. Joseph va être accusé faussement par la femme de Potiphar. Des jours durant, nous ne savons combien de temps, mais certainement longtemps, cette femme va venir sans relâche auprès de Joseph afin de coucher avec lui. Mais Joseph va rester intègre envers Dieu et envers l’homme qui lui avait confié des responsabilités : Genèse 39.10 : « Quoiqu’elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa de coucher auprès d’elle, d’être avec elle ».

Joseph refusait même d’être en sa présence car il savait que sa présence était un danger. Joseph était un homme droit dans son cœur et nous voyons qu’il traitait droitement le péché dans sa vie.

Il ne flirtait pas avec le péché, il ne nourrissait pas le péché en lui.

Devant son refus catégorique, sachant qu’elle ne pourrait pas le séduire, la femme de Potiphar va accuser faussement Joseph d’avoir couché avec elle auprès de son mari et Joseph va être jeté en prison.

Nous voyons donc deux hommes droits, fidèles à Dieu qui vont vivre des oppositions à cause de leur intégrité.

Une opposition directe vécue par Daniel : une loi édictée permettant de porter directement atteinte à son intégrité physique.

Un travail plus sournois, de longue haleine contre Joseph cherchant l’occasion, le moment propice, le moment de relâche dans la vie de Joseph permettant de trouver en lui une faille afin de l’atteindre pour le corrompre.

Mais Daniel et Joseph sont restés fidèles à leur Dieu quoi qu’il en coûtait. Quels beaux exemples pour nous !

La Bible nous parle également, dans le livre de l’Apocalypse, de deux églises à qui le Seigneur ne fait pas de reproche : Smyrne et Philadelphie.

Elles font partie, aux chapitres 2 et 3 d’Apocalypse, des 7 églises à qui le Seigneur va s’adresser.

De la même manière, si le Seigneur ne fait pas de reproche à Smyrne et à Philadelphie ce n’est pas car elles ont toujours en tout temps marché parfaitement avec Dieu, mais elles ont marché fidèlement avec Dieu. Elles ont écouté ce que Dieu avait à leur dire et ont réglé leurs problèmes. Elles ne laissaient pas les problèmes s’installer et respectaient ce que le Seigneur avait à dire, respectaient la parole du Seigneur.

Et ces deux églises symbolisent les vainqueurs également dans un temps et des situations différentes.

Daniel a été persécuté pour sa foi, on a cherché à le tuer car il servait son Dieu tout comme les chrétiens du temps de l’église de Smyrne. Ils avaient de farouches opposants qui malheureusement étaient les juifs. Tous les hommes devaient vénérer l’empereur alors que les juifs en étaient exempts car ils s’étaient arrangés avec les romains. Ils dénonçaient les chrétiens à Rome car ils ne toléraient pas leur foi en Jésus.

Vous voyez bien le parallèle avec Daniel qui a été accusé, non pas car il n’adorait pas l’empereur, mais car il n’adorait pas la statue dressée par Nebucadnetsar.

Pour Joseph c‘est différent. Il n’a pas été remis en cause pour sa foi, mais la femme de Potiphar a cherché à le corrompre revenant régulièrement, inlassablement.

Smyrne a fait face aux « calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas » (Apocalypse 2.9). Le mot « calomnie » est traduit également par « injure, blasphème ». C’est donc une opposition franche et directe.

Philadelphie va être opposée à des « juifs qui ne le sont pas » qui « mentent ». Ils disent donc délibérément des choses fausses afin de tromper. C’est exactement ce que va faire la femme de Potiphar à l’encontre de Joseph en disant que c’est lui qui a voulu coucher avec elle.

Il y a là une recherche de tromperie, de séduction. Et nous pouvons facilement nous laisser emporter par la séduction, « la séduction du péché » comme dit Hébreux 3.13 : « Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché ».

A force de tolérer le péché dans sa vie, le cœur s’endurci. Pour commencer il devient froid à la vie de Dieu, il n’est plus sensible au cœur et aux pensées du Seigneur et ensuite, par conséquence, il s’endurci.

C’est un aboutissement et c’est l’aboutissement que Paul veut éviter lorsqu’il appelle les Hébreux à s’exhorter, à s’encourager chaque jour les uns les autres.

Nous pouvons dire que la séparation physique due aux confinements cherche à ravir cet encouragement mutuel, ce réchauffement mutuel les uns auprès des autres. Et si nous entrons dans ce jeu, le cœur devient de moins en moins sensible aux frères et sœurs, il devient de moins en moins sensible à la vie du Seigneur, de moins en moins sensible au cœur et aux pensées du Seigneur.

Petit à petit il est séduit et il s’endort et cela ne peut pas être le bon cheminement.

Philadelphie nous parle de la fiancée qui s’est préparée, qui vit l’unité entre frères et sœurs, mais également avec l’époux. Elle a dans son cœur les pensées du Seigneur.

Elle regarde à son Seigneur, elle est connectée à son Seigneur et lui-même met dans son cœur ce qu’il veut communiquer. Car la fiancée a des choses à communiquer de la part de son Seigneur.

Philadelphie est dans une communion, une communication avec son Seigneur et comme elle est dans cette communication elle peut communiquer ce qu’il veut donner.

Philadelphie est dans une position d’autorité spirituelle. Elle n’est peut être pas riche des biens de ce monde, de la reconnaissance de ce monde, mais elle vit dans cette position d’autorité spirituelle. Et cela le Seigneur le sait !

Et c’est ce que le Seigneur recherche pour chacun d’entre nous ; que nous vivions dans cette position d’autorité spirituelle qu’il nous a donnée à chacun en particulier.page2image53974656

Sans cette animation de l’Esprit nous ne pouvons pas faire grand chose dans ce que le Seigneur attend de nous. C’est cette animation de l’Esprit qui rend notre vie active et effective pour Dieu.

De la même manière que nous ne pouvons pas rendre un culte agréable à Dieu sans l’Esprit – Vous connaissez Jean 4.23 : « les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » – nous ne pouvons pas non servir efficacement sans l’Esprit.

Rappelez-vous Actes 1.8 : « vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins ». Seulement alors vous serez mes témoins ! Sans cette vie de l’Esprit, nous ne pouvons pas être témoin.

Notre service ne peut pas être que naturel. Je ne néglige pas du tout le naturel qui est très important, mais notre service ne peut pas se suffire au naturel, il a besoin d’une expression spirituelle.

Cette expression va se manifester différemment pour chacun, certains de manière plus expressive que d’autres, mais tous sont appelés à avoir une expression spirituelle qui leur est propre, une expression personnelle provenant de leur relation avec le Seigneur.

Ça ne sert à rien de copier les autres car c’est dans ma relation personnelle avec le Seigneur que cette expression se développe.

Cette expression n’est pas forcément publique, elle est peut-être cachée ; par exemple lorsque tu pries ton Père dans le lieu secret, elle est peut-être en petit comité avec un frère ou une sœur, mais il y a une expression, un mouvement spirituel et nous sommes tous appelés à évoluer régulièrement dans cette expression, dans ce mouvement par la communion que nous avons avec le Saint-Esprit.

Les 5 vierges sages que nous rencontrons dans la parabole de Matthieu 25 sont dans ce mouvement spirituel car elles ont une communion, une intimité avec le Seigneur à travers le Saint-Esprit. Elles sont en communion avec l’époux et vivent cette vie spirituelle à travers laquelle il leur parle, les conduit, les utilise personnellement.

Nous pouvons tous faiblir à un moment donné dans cette communion, dans cette onction pour différentes raisons. Mais cela ne doit pas durer. Nous devons veiller à ce que cela ne dure sous aucun prétexte.

A partir du moment où nous perdons cette communion, ce fil conducteur avec le Saint-Esprit nous tombons dans une vie religieuse car tout ne devient qu’habitudes.

Nous lisons la Bible car il faut la lire, nous faisons des réunions de prière car il faut faire des réunions de prière, nous allons aux réunions car il faut aller aux réunions.

Je pense que dans notre vie avec le Seigneur, comme dans tout ce que nous faisons, la discipline est importante sinon nous tombons dans un relâchement. Mais ce n’est pas une discipline qui s’appuie sur soi-même, mais une discipline dépendante du Seigneur nous amenant dans une communion avec lui, dans une vie spirituelle active avec lui.

Cette communion permet au Seigneur de nous préparer et de nous utiliser. Elle nous garanti notre utilité devant lui comme bon et fidèle serviteur.

Lorsque je lis des écrits de prédicateurs des années 1800, début 1900, je trouve qu’ils avaient une prédication un peu plus « frontale » que ce que l’on a l’habitude d’entendre aujourd’hui.

Je me dis que certainement il y a eu des erreurs, mais une chose que l’on ne peut pas leur reprocher est la compréhension de leur totale dépendance à Christ et de fait la nécessité de lui laisser toute la place dans nos vies.

Et c’est exactement la même chose pour nous aujourd’hui. Mais aujourd’hui l’église a envie d’entendre autre chose. Aujourd’hui l’Eglise a surtout envie qu’on lui dise qu’elle est belle, qu’elle a de la valeur. C’est certainement un besoin que nous avons tous, de savoir que nous avons de la valeur et il est certainement utile de le rappeler. Il est si facile de vivre dans le rejet, de se déprécier et les besoins de guérison dans ce domaine sont souvent importants dans la vie de beaucoup.

Mais cela ne peut pas être le seul discours. C’est très loin d’être suffisant !

L’Eglise ne peut pas se satisfaire du fait de savoir qu’elle a de la valeur et de se sentir bien.

Car lorsque nous ne nous satisfaisons de cela, du fait d’être bien ensemble, de se trouver beaux et qu’il n’y a rien d’autre, nous entrons tout simplement progressivement dans une phase de relâchement, d’inaction et finalement de sommeil.

Se sentir bien c’est bien, c’est très bien, mais ça reste pour soi, c’est pour son bien-être. Ce n’est pas tourné vers l’autre, mais vers soi-même. Le Seigneur attend que nous allions beaucoup plus loin.

J’aimerais revenir à ces deux hommes que sont Joseph et Daniel.

Je parlais de cette place d’autorité spirituelle et il est vrai que tous les deux ont été élevés à un rang d’autorité par le roi en place là où ils étaient. Un rang d’autorité qui n’était pas seulement politique, mais avant tout spirituel.

Et cette élévation s’est produite car tous deux vivaient dans la sagesse, dans les dons, dans l’activité spirituelle que Dieu voulait pour leur vie.

Joseph et Daniel ont tous deux su interpréter des visions, des songes reçus soit par le roi Belschatsar pour Daniel, soit par Pharaon pour Joseph et voyant cette sagesse, cet « esprit supérieur » comme il est dit pour Daniel, ces rois les ont établi à une place d’autorité.

Ce n’était pas car eux-mêmes étaient quelqu’un, mais car l’Esprit agissait en eux.
C’est d’ailleurs ce que va dire Joseph : Genèse 41.16 : « Ce n’est pas moi! c’est Dieu qui donnera une réponse favorable à Pharaon ».

Il rend gloire à Dieu ! C’est un point intéressant car ni Joseph ni Daniel n’étaient intéressés par une quelconque promotion, une quelconque élévation, ce qui les intéressait était de marcher intimement et fidèlement avec leur Dieu. Rien d’autre !

Et c’est car cette vérité était trouvée dans leur cœur qu’ils ont été élevés.

Ces deux hommes ne vivent pas seulement dans la manifestation des dons que Dieu leur a confiés, mais ont le caractère moral que Dieu attend d’eux. Ils ne se laissent ni corrompre par les biens qu’on leur propose ni ne recherchent une gloire personnelle.

Certains recherchent davantage les dons. D’autres vont dire que le fruit est ce qui le plus important. Oui le fruit est le plus important.

Mais les deux sont importants. Si le Seigneur a donné des dons il attend une expression de ces dons.

Le Seigneur recherche les deux !

Je ne peux pas me cacher en disant « je privilégie le fruit ». Ça n’a pas de sens de dire cela.

Le fruit porté dans ma vie et les dons manifestés sont un ensemble ; ça fonctionne ensemble. Et le fruit va m’aider à manifester correctement les dons.

Pour terminer ce message, une dernière particularité que j’aimerais mettre en avant sont les habits et ornements dont ces deux hommes ont été revêtus quand ils ont été élevés. Ces ornements avaient des significations particulières pour ces peuples et à ces époques, mais nous pouvons voir ce que nous pouvons essayer d’en tirer comme images spirituelles.

Daniel va être revêtu « de pourpre, on lui mit au cou un collier d’or » (Daniel 5.29). La couleur pourpre est représentative de la royauté, mais elle nous fait également penser au sang, au sacrifice et particulièrement au sang de Jésus. Les soldats romains ont revêtus Jésus d’un manteau de pourpre.

Cela nous fait encore penser à Smyrne, l’église persécutée.
Joseph a été revêtu différemment : Genèse 41.42 : « Pharaon ôta son anneau de la main, et le mit à la main de Joseph; il le revêtit d’habits de fin lin, et lui mit un collier d’or au cou ».

L’anneau nous parle d’autorité ; cet anneau devait porter l’effigie royale permettant à Joseph d’apposer sa signature sur des documents. Il avait donc ce droit, cette autorité reconnue.

Le fin lin parle de pureté, mais aussi d’œuvres justes (Apocalypse 19.8).
Ce qui est intéressant est qu’ils ont tous deux reçu un collier d’or autour du coup. Vous savez que l’or symbolise la nature divine. Parer ainsi quelqu’un d’un collier d’or était un signe de grand honneur.

Ezéchiel 16.11,12 : « Je te parai d’ornements : je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou, je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête ».

Ce sont les paroles que l’Eternel va dire à Jérusalem représentant de manière plus large Israël dans ce passage. Le collier était un de ces ornements d’honneur, de gloire accordé à Jérusalem.

Au tout début du premier confinement en mars 2020, le Seigneur m’a montré une vision que j’ai partagé au groupe de responsables. Je voyais un collier de perles et le Seigneur me montrait que c’était un temps pour que la fiancée soit revêtue de ce collier.

Vous savez que le Seigneur prépare sa fiancée et sa fiancée a besoin d’être revêtue de certains attributs afin d’être prête pour le jour où l’époux viendra la chercher. Et ce collier en fait partie.

Je voyais ces perles bien alignées collées les unes aux autres et cela nous parle bien entendu d’unité ; l’unité les uns avec les autres.

Mais ces perles ne parlent pas seulement d’unité, elles nous parlent également des dons spirituels. Ces dons sont un ornement que nous rajoutons à nos vies.

Si nous faisons attention à ce que le Seigneur dit, nous réalisons que ce sont deux points qui reviennent régulièrement depuis un moment. Régulièrement le Seigneur nous parle de ces choses et nous appelle à considérer ces deux points : l’unité entre nous, mais aussi la vie de l’Esprit ; la manifestation de la vie de l’Esprit.

J’aimerais donc vous poser deux questions :

–  Avez-vous envie d’être uni à vos frères et sœurs ? Avez-vous encore ce feu, cette envie d’être uni à vos frères et sœurs ?

–  Mais ce n’est pas suffisant. Avez-vous envie d’être uni au Seigneur ? Avez-vous ce feu pour le Seigneur ? Avez-vous envie de vivre dans l’onction que le Seigneur a en réserve pour vous ? Dans l’autorité qu’il vous a donnée ? Afin de vivre et communiquer cette vie qu’il vous a donnée.

Alors cela vous demande de passer du temps avec lui, de venir dans sa présence, de vivre le plus souvent possible cette Pentecôte dont parlait Christian dimanche dernier.C’est triste de constater que nos coeurs peuvent si facilement s’engourdir et perdre le feu, le zèle qu’ils ont pourtant pu vivre à un moment donné avec le Seigneur.Je vous encourage à vouloir vivre ce feu, cette présence du Seigneur sans laquelle nous ne pouvons rien faire.Vivez votre relation spirituelle avec le Seigneur et donnez ce qu’il vous donne. Donnez de la manière dont il se manifeste à travers vous.

Pas comme il se manifeste à travers le voisin, mais à travers vous.Il est temps que certains entrent un peu plus clairement dans ce dans quoi le Seigneur les appelle spirituellement ; dans l’expression de cette nature spirituelle. Les temps de confinement ont servi à cette préparation.

Toute personne qui ne place pas Christ en priorité va perdre le fil spirituellement et perdant le fil elle risque de manquer le train.

Attachons nous fermement au Seigneur et ne laissons pas les événements extérieurs nous couper de cette relation avec les frères et sœurs, mais premièrement avec le Seigneur ; dans cette autorité que le Seigneur m’a donné.

Vivons l’église à travers ce que le Seigneur donne.